Les femmes sont les premières victimes de la casse de l'hôpital

Les femmes sont les premières victimes de la casse de l'hôpital

Hier encore, une infirmière a mis fin à ses jours.

Ce tragique événement doit nous rappeler que la fonction publique hospitalière compte 76,6 % de femmes : 87 % des infirmières et des sage-femmes et plus de 90 % des aides-soignantes sont des femmes.

Hier des milliers de femmes infirmières, aide-soignantes, médecins,orthophonistes, puéricultrices sont venues crier, dans les rues de Paris et d'ailleurs, leur ras-le-bol, leur souffrance mais aussi leur résistance à la dégradation du service public.

Aujourd'hui, le 8 mars, journée internationale des droits de la femme, je veux relayer l'exigence de ces femmes qui font en grande partie tourner nos hôpitaux, soignent nos parents, enfants et amis.

La tarification à l'activité et la recherche sans frein d'économies tuent notre système hospitalier. Le regroupement des hôpitaux ne fera qu'accélérer la dégradation. Les femmes, salariées de l'hôpital public, en sont les premières victimes.

L'argent public est trop précieux pour le sacrifier en CICE et autres allègements de charges.

Notre santé vaut plus que leurs bénéfices !